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| Extraits classés par date de publication

Clarification importante de Cheikh Abdoullâh Al-Boukhârî (qu’Allah le préserve) concernant celui qui garde le silence et ne s’oppose pas aux savants concernant les affaires traitant des troubles ni ne les conteste, il ne doit pas être questionné pour être testé, car ceci est une innovation religieuse !


Retranscription :

الساكت الذي لا يعارض العلماء في أمور الفتن ولا يناهضهم لايمتحن
للشيخ أ.د عبد الله البخاري حفظه الله

Celui qui garde le silence et ne s’oppose pas aux savants concernant les affaires traitant des troubles ni ne les conteste, ne doit pas être questionné pour être testé à ce sujet.

Cheikh Abdoullâh Al-Boukhârî — qu’Allah le préserve :

« Comme si cela ne suffisait pas (concernant cette affaire), il faut qu’il aille voir ‘Amr, Bakr et untel, et leur dise : “Pourquoi n’as-tu pas écrit ? Pourquoi n’as-tu rien dit ? Que dis-tu ?” – Gloire et Pureté à Allah ! Gloire et Pureté à Allah, le Très Grand !

Combien de fois les savants ont émis des orientations et ont répondus à ce sujet et à ce genre de questions…

Il le questionne, comme s’il devait absolument prendre la parole.

Nous avons dit à plusieurs reprises que si quelqu’un apportait son soutien à un individu ayant fait une erreur, puis que cette erreur a été exposée, clarifiée et expliquée…, et que celui (qui apportait son soutien) revient à la vérité, alors il est obligatoire qu’il se désolidarise (de celui qu’il soutenait) et qu’il l’annonce (aux gens). Il doit se désolidariser, parce que sinon (les gens vont croire) qu’il continue à soutenir (l’individu qui a fait une erreur).

Mais si (à la base) il ne s’est pas exprimé : ni par une parole, ni par un écrit, ni par des propos qu’on aurait entendus ou lus de lui, rien n’émane de lui, ni soutien, ni appui, ni rien d‘autre, il garde le silence… Il a entendu les savants en parler et a observé le silence. Il a jugé que les savants qui ont pris la parole et ont rédigé des éclaircissements et des ouvrages (à ce sujet) ont vu juste, il ne s’est pas opposé ni ne les a contestés.

Donc pour quelle raison le questionnes-tu ? Ceci est une innovation ! Si on interroge la personne pour la tester, c’est une innovation religieuse ! Qu’on le veuille ou non ! As-tu compris ?

Et certes, il n’est pas permis d’attribuer une parole à celui qui observe le silence, alors que sa situation est celle qui a été mentionnée (précédemment).

Qui a dit qu’il fallait absolument que chacun se prononce (sur ce sujet) ? Quel est celui qui a rendu cela obligatoire ? [En voulant que chacun se prononce sur la question], tu en as fait une obligation individuelle, au même titre que la prière (salât) et ce qui lui est semblable parmi les piliers (de la religion) qui sont d’une grande importance et dont personne n’a le droit de s’en détourner.

Est-ce que le fait de répliquer à celui qui s’est trompé fait partie des chapitres dont l’obligation est communautaire ou individuelle ? Hein… ? Même au sujet de cette question nous devons revenir au tout début (de l’apprentissage) ?

Ô Mes chers frères, mes enfants ! Craignez Allah vis-à-vis de cette prédication (da’wa) – comme nous l’avons dit. Craignez pieusement Allah et ne ternissez pas cette prédication avec ce genre d’agissement. Par Allah ! Cela n’est pas permis. La balance de la science (religieuse), c’est celle qui doit servir d’arbitre et vers laquelle il est obligatoire pour tout le monde de revenir afin d’atteindre la vérité. »