Les piliers et les obligations du hajj et l’expiation, les Sounnans, la différence entre le délaissement du pilier et de l’obligation, les types de Hajj .

• – Les 4 piliers du hajj :

  1- La sacralisation (Al-Ihram) c’est-à-dre l’intention d’entamer les rîtes du Hajj
  2- La station à ‘Arafat
  3- Le Tawaf Al-Ifadah
  4- Les allers-retours entre Safa et Marwa (Sa’i).

• – Les 7 obligations du hajj et l’expiation :

  -1- L’obligation de mettre l’intention depuis le Miqat (pour la sacralisation)
  -2- L’obligation de rester à ‘Arafat jusqu’au coucher du soleil
  -3- Passer la nuit à Mouzdelifa
  -4- L’obligation de passer une partie des nuits de tachriq à Mina
  -5- La lapidation des stèles dans l’ordre
  -6- Raser ou raccourcir les cheveux (désacralisation pour la ‘Omra / Hajj)
  -7- Le Tawaf d’adieu.

– Les Sounnans du Hajj, la différence entre le délaissement du pilier et de l’obligation, les types de Hajj.

Les choses interdites en état d’Ihram et les expiations, ainsi que le statut du moutamati’ ou le Qârin qui n’égorge pas de sacrifice.

• 1ére catégorie avec expiation :

  Les 7 interdictions communes à l’homme et à la femme + deux interdictions propres à l’homme, deux autres à la femme (couvrir le visage et les mains pour la femme) :
  
  1. Se couper/raser les cheveux (pubis, aisselles)
  2. Se couper les ongles
  3. Porter des vêtements taillés pour les membres du corps pour l’homme
  4. Couvrir la tête pour l’homme
  5. Se parfumer pour l’homme et la femme
  6. La chasse des animaux sauvages comestibles (gibier) ou de participer à cela
  7. Le rapport sexuel avec pénétration.

  L’expiation obligatoire dite « Fidyat Al-Ada », au choix sans ordre de priorité, pour avoir enfreint l’une de ses interdictions, est : jeûner trois jours ou nourrir 6 pauvres de la Mecque, ou sacrifier un mouton en compensation qui sera destiné à nourrir les pauvres de la Mecque. La compensation pour la chasse du gibier comestible, est d’immoler une bête semblable à celle chassée si la personne en a la possibilité, le cas échéant son équivalent. Sinon, une évaluation du préjudice est faite par deux personnes expérimentées pour fixer un mondant afin d’acheter de la nourriture et la distribuer aux pauvres (1/2 Sa’ par individu). Sinon, si elle n’a pas les moyens financiers, alors la personne devra jeûner une journée pour chaque 1/2 Sa’ dont elle est redevable.

• 2éme catégorie sans expiation :

  L’acte de mariage, contracter l’acte ou participer, pendant l’état de sacralisation. Il n’y a pas de compensation à part le repentir et l’acte de mariage est invalide.

• 3éme catégorie avec expiation aggravée :

  – Le rapport sexuel avec pénétration
  
  Cela engendre 5 conséquences :
  1. Le péché
  2. Cela annule le pèlerinage (avant la première désacralisation)
  3. L’obligation de poursuivre le pèlerinage jusqu’à la fin malgré qu’il soit invalide
  4. Le rattrapage du pèlerinage est obligatoire
  5. L’obligation de s’acquitter de l’expiation qui consiste au sacrifice d’un chameau.

• 4éme catégorie avec expiation :

  – Les préliminaires sans éjaculation, avec éjaculation et sans pénétration.
  
  Cela n’annule pas le grand pèlerinage ni la ‘Omra, la compensation est de sacrifier un mouton.

La distribution de la viande est destinée aux pauvres de la Mecque, ce n’est pas le cas du jeûne qui peut s’accomplir ailleurs qu’à la Mecque.

Les conditions du Tawaf (obligatoire ou recommandé), les Sounnans du Tawaf, les conditions du Sa’i, les particularités et le caractère sacré de la Mecque et de Médine.

• – Cinq (5) conditions de validité du Tawaf :

  • 1. L’intention (à partir de la pierre noire) :
  • L’idéal est d’embrasser la pierre noire directement
  • Toucher la pierre noire et d’embrasser ensuite sa main
  • La toucher avec un objet et d’embrasser ensuite l’objet (bâton, canne)
  • Faire un signe de loin en direction de la pierre noire, sans embrasser sa main
  2. Lors du premier tour dire : “Bismi Allah, Allah akbar !”
  • Ensuite les autres tours, dire : “Allah akbar !” Puis faire un signe de loin en direction de la pierre noire, sans embrasser sa main
  3. Pendant le Tawaf, la Ka’bah doit être sur la gauche de la personne
  4. Effectuer (7) sept tours
  5. Être en état d’impureté obligatoirement ainsi que son habit de sacralisation.

• – Parmi les Sounnans du Tawaf :

  Découvrir l’épaule droite (Al-Idhtiba’) pendant le Tawaf de l’arrivée et marcher à pas rapide (ramal) durant les trois premier tours.

• – Les conditions de validité du Sa’i :

  1. L’intention du Sa’i
  2. Il faut effectuer (7) sept allers-retours entre Safa et Marwa
  3. Commencer par Safa. .

Les particularités et le caractère sacré de la Mecque et de Médine, ainsi que les animaux nuisibles que le pèlerin en état de sacralisation a l’autorisation de tuer.

Les sacrifices en lien avec le pèlerinage, le sacrifice de l’Aïd et celui de la ‘Aqiqa (à la naissance d’un enfant).

• 1. Les types sacrifices obligatoires

  • Ce sont des sacrifices obligatoires et en lien avec le pèlerinage :
  – Le sacrifice d’un mouton, dit: “Hadyou Choukran” du moutamati’ / du Qârin
  – Le sacrifice d’un mouton, dit: “Damoul Joubran” pour celui qui a délaissé une obligation (la viande est destinée aux pauvres de la Mecque).
  – Celui qui a enfreint l’une des interdictions du Hajj, au choix sans ordre de priorité, notamment le sacrifice d’un mouton, dit: « Fidyat Al-Ada » (la viande est destinée aux pauvres de la Mecque).

• 2. Les types de sacrifices recommandés :

  Le sacrifice de la bête est une Sounnah pour ces deux cas :
  – Le sacrifice de l’Aïd
  – Le sacrifice dit : « Al ‘Aqiqa » (lors de la naissance d’un enfant).

3. Les caractéristiques des bêtes à sacrifier.

4. Les types de bêtes qui ne sont pas autorisés pour le sacrifice à cause de ses défauts.

5. Un mouton suffit pour un seul sacrifice, une vache ou une chamelle suffisent pour le sacrifice de sept personnes.

6. Les règles du mouton de naissance (deux moutons pour un garçon et un seul pour une fille) et celui de l’Aïd.

– Les ventes interdites

– Les ventes interdites (suite)
– Les conditions pour la validité du contrat de vente

– Les conditions pour la validité du contrat de vente… (suite)

Rappel sur la mort des savants à l’occasion du décès du noble cheikh Ali Nassir Al-Faqihi, qu’Allah lui fasse miséricorde et l’élève au Paradis !

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– Les conditions pour la validité du contrat de vente… (suite)

– Les conditions pour la validité du contrat de vente… (suite)

– Les conditions pour la validité du contrat de vente… (suite)

– Les conditions pour la validité du contrat de vente… (suite & fin)

– La vente des terrains, des maisons, des arbres et des fruits

– Le choix dans les ventes et autres

– Le choix dans les ventes et autres (suite & fin)

– La vente dite “As-Sâlam” ou “Sâlaf”, une vente avec livraison différée d’une chose que le vendeur ne possède pas, pour un volume connu, pour un poids connu et pour un délai connu, c’est-à-dire le paiement est effectué à l’avance et la livraison est différée jusqu’à un délai fixé.

– Le gage / l’hypothèque (Ar-Rahn) :
Le gage est un contrat entre deux parties où l’une des deux retient en gage, (un bien, une chose appartenant à la seconde partie et ayant une valeur financière) afin d’avoir une garantie au cas où le débiteur serait dans l’impossibilité de rembourser la dette contractée ou dans l’incapacité de pouvoir s’en acquitter.

– La caution (Ad-Dhamân) et la tutelle (Al-Kafâlah) :
La caution consiste à ce que quelqu’un se porte garant pour le débiteur afin de garantir le remboursement du créancier (si la personne ne peut pas rembourser une dette ou autres). Alors que la tutelle est l’engagement qu’une personne prend pour ammener et présenter le débiteur à son créancier, sans se charger du remboursement.

– La restriction (Al Hajr) ou la mise sous tutelle pour cause de faillite ou autres :
La restriction consiste à empêcher une personne de gérer ses biens à sa guise, en vue du propre intérêt de la personne, comme la mise sous tutelle du mineur, du simple d’esprit, du fou etc. Cela est également applicable pour une personne en faillite vis-à-vis de ses créanciers, ou encore celle d’un malade en fin de vie afin de préserver les droits des héritiers.

– La conciliation (As-Sulh) :
C’est l’arrangement conclu par le biais d’une conciliation dans les cas de litiges survenus lors d’une vente ou d’une dette ou autres.

– La délégation ou la possibilité de mandater quelqu’un pour faire une chose à la place du mandant ou agir en son nom (Al-Wakala) :
Le mandant peut être représenté par la personne chargée d’un mandat, mais il existe différents cas autorisés et d’autres interdits. Le mandataire est dans l’obligation de se limiter strictement à ce qui lui a été conféré explicitement de faire. Le mandat peut également expirer pour plusieurs raisons.

– S’associer en entreprise (Charika) :
Il existe 5 types de contrats possibles, visant le ou les associés et excluant le ou les salariés :

1/ Al ‘Anan :
Dans ce contrat, le ou les associés s’associer en entreprise, apportent ou injectent à la fois de l’argent dans le capitale de l’entreprise et y travaillent en même temps sans percevoir de salaire. Il y un partage des pertes ou profits en pourcentage, selon les accords prédéfinis dès le départ.

2/ Al-Moudaraba :
Dans ce contrat, le ou les associés apportent ou injectent de l’argent dans le capitale de l’entreprise, sans y travaillent, alors que d’autres associés y travaillent sans injecter d’argent. Il y a un partage des pertes ou profits en pourcentage, selon les accords préétablis dès le départ.

3/ Al-Woujouh :
Dans ce contrat, le ou les associés travaillent dans l’entreprise sans injecter d’argent, mais font profiter celle-ci de leur réputation et leur expérience en contre partie. Il y a un partage des pertes ou profits en pourcentage, selon les accords préétablis dès le départ.

4/ Al-Abdan :
Dans ce contrat, le ou les associés travaillent ensemble et chacun apporte sa contribution par son effort et le travail tout en se partageant les pertes ou profits en pourcentage, selon les accords préétablis dès le départ.

5/ Al-Moufawadah :
Dans ce contrat, le ou les associés ont la possibilité de rassembler ce que renferment les 4 contrats précédents. Il y a un partage des pertes ou profits en pourcentage, selon les accords préétablis dès le départ. L’injustice et des éléments d’incertitude (tromperie, ou risque) peuvent donc venir corrompre l’un des quatre contrats, si les accords préétablis conduisent à une exploitation et un partage injuste des profits par exemple.

– L’irrigation des arbres fruitiers (Mouçaqates) et la culture des champs (Mouzara’a) :
Dans ce contrat, la ou les personnes qui s’occupent du champ (de blé ou autres) ou des arbres fruitiers, ne travaillent qu’en tant qu’associés et ne percevront pas de salaire, sinon ce contrat s’annule et ces personnes deviennent des employés. Il y a un partage selon un pourcentage déterminé et assuré d’une partie de la récolte en grains ou fruits, selon les accords préétablis dès le départ, même s’il y a une perte dans la récolte.

Sous chapitre :
– L’exploitation agricole des terres abandonnées

Sous chapitre :
– Al-Ji’âlah et Al-Ijarâh (le contrat de location)

Sous chapitre :
– Objets trouvés et les enfants abandonnés

Sous chapitre :
– Les compétitions, les concours et les courses

Trois catégories de compétitions :
1/ Les compétitions autorisées récompensées par un prix : les concours équestres, les courses de chameaux et les compétitions de tir à l’arc/ tir à l’arme à feu.
2/ Les compétitions autorisées mais sans prix à la clé : concours de mémorisation du Coran, ou autres concours dans un cadre qui est profitable pour le Mouslim, etc.
3/ Les compétitions interdites de manière absolue : ces types de compétitions sont assimilés aux jeux de hasards tels que le jeu d’échecs, de dames et de trictrac, etc.

Sous chapitre :
– La spoliation (Al-Ghassab)
C’est lorsque quelqu’un met la main sur le bien d’autrui sans droit, le garde en sa possession et l’utilise sans en devenir légalement propriétaire. C’est un moyen de spoliation des biens d’autrui sans le libre consentement du détenteur. Si l’objet usurpé est toujours intact, il doit être restitué à son propriétaire. S’il n’est pas gardé en l’état et qu’il est détruit, l’usurpateur doit le remplacer par sa valeur ou par un objet similaire.

Sous chapitre :
– Le prêt à usage (Al ‘Ariyah) et le dépôt (Al-Wadi’a)

1/ Al ‘Ariyah, consiste à emprunter une chose pour quelques jours sans aucune contrepartie. Les gens peuvent emprunter de petits articles ménagers à leurs voisins et à leurs proches. La chose empruntée qui devra être rendue et garantie, doit être restituée sous sa forme originale.

2/ Al-Wadi’a, contrairement à Al ‘Ariyah, représente un bien que son propriétaire laisse à une personne de confiance pour qu’elle le garde sans rien en retour. C’est une chose confiée qui doit être posée dans un lieu sûre et on ne peut en tirer profit qu’avec l’autorisation de son propriétaire. En cas de négligence avérée, celui a qui on a confié la chose devra en assumer la responsabilité et doit restituer le bien à son propriétaire en le remplacer par sa valeur ou un bien similaire.

Sous chapitre :
– La préemption (Ash-Shuf’ah)
Droit d’un associé à acquérir la part de son coassocié au prix convenu entre les deux partis.

Sous chapitre :
– Le legs pieux (Waqf)
Les dons de biens inaliénables exclusivement voués à la cause d’Allah qui gardent leur état initial malgré leur utilisation profitable perpétuelle.

Sous chapitre :
– Donation sans contre partie (Al-Hibah), donation équitable (Al ‘Atiyah) et legs testamentaire (Al-Wasiyah)

Dans les trois cas, ce n’est pas une obligation religieuse, mais seulement une recommandation. Le parent doit être équitable et juste envers ses enfants en donation, il doit faire preuve d’égalité, sans favoriser ou préférer certains d’entre eux aux autres, sauf s’il y a une raison valable comme un enfant pauvre dans le besoin et un enfant riche qui n’a pas les mêmes besoins ou un motif équitable. Celui qui revient sur un don est semblable à celui qui ravale son vomi, à l’exception du père qui peut reprendre ce qu’il a donné à son enfant. La permission du père qui consiste à prendre ce qu’il veut et d’utiliser les biens de son fils fortuné n’est pas absolue, cela doit être pour une nécessité et ne doit pas lui causer de préjudices.

– La donation sans contre partie (Al-Hibah) :
Donner possession d’un bien ou d’un avantage de son vivant à autrui sans contrepartie. Cette donation peut avoir comme intention la recherche de la satisfaction d’Allah ou pour s’attirer l’affection de quelqu’un.

– La donation équitable (Al ‘Atiyah) :
Le donateur est victime d’une maladie mortelle et souhaite faire un don jusqu’à un tiers de son patrimoine à des bénéficiaires qui ne font pas partie des ayants droit. Ils ne pourront en pendre possession qu’après sa mort et tout ce qui est en plus du tiers nécessite l’accord des héritiers, c’est-à-dire ceux qui ont le droit d’hériter.

– Le legs testamentaire (Al-Wasiyah) :
Les legs stipulés dans le testament permettent à la personne de donner jusqu’à un tiers de son patrimoine, après sa mort à des bénéficiaires qui ne font pas partie des ayants droit du défunt. Ce qui est en plus nécessite l’accord des héritiers, c’est-à-dire ceux qui ont le droit d’hériter.

– Les preuves de la répartition de l’héritage
– Les droits en lien avec la succession
– Les dettes envers Allah, les dettes contractées auprés des gens…

Les ayants droit à l’héritage :

– “Al-Kalâlah” c’est ceux qui ne laissent ni descendants ni ascendants comme héritiers.

– Les preuves de la répartition de l’héritage (Les règles de l’héritage sont principalement basées sur les versets du Coran, en particulier ceux de la sourate An-Nisa (Les Femmes, 4:11-12 et 4:176) – ainsi que certains Hadiths qui viennent compléter).
– Les droits en lien avec la succession
– Le frais liés à l’enterrement
– Les dettes envers Allah, le règlement des dettes contractées auprès des gens, les legs testamentaires…

– Les conditions pour bénéficier de l’héritage :
1/ S’assurer du décès de la personne (le défunt)
2/ S’assurer que l’héritier est vivant (l’héritier doit être vivant le jour de la mort du défunt)
3/ S’assurer et vérifier la cause qui permet l’accès à l’héritage :
– An-Nikah (le mariage)
– An-Nassab (la filiation)
– Al-Wala (l’alliance – affranchissement de l’esclave)

Les empêchements de l’héritage :
1/ l’esclavage (l’esclave n’hérite pas, il appartient à son maitre)
2/ le meurtre (l’homicide volontaire)
3/ la différence de religion (non-musulman)

La répartition de l’héritage dans le Coran :
– Héritent de la moitié : L’époux / la fille / la fille du fils / la sœur germaine / et la sœur consanguine.
– Héritent du 1/4 : L’époux / l’épouse.
– Hérite du 1/8 : L’épouse (ou les co-épouses).
– Héritent des 2/3 : Deux filles ou plus / deux filles du fils, ou plus / deux sœurs germaines ou plus / deux sœurs consanguines ou plus.
– Héritent du 1/3 : La mère / les frères et sœurs ayant la même mère, mais un père différent.
– Héritent du 1/6 : Le père / le grand-père / la mère / la grand-mère / la fille du fils / la sœur consanguine / le frère utérin et la sœur par la mère.

– La définition de « Al ‘Assaba » :
Ce sont tous des héritiers parmi les hommes, dit “universel” en dehors de l’époux. Al ‘Assaba représente un homme parmi les héritiers, lorsqu’il est seul, il a le droit à la totalité du patrimoine. Sauf s’il y a d’autres héritiers, après le partage il aura tout le restant. Parmi “Al ‘Assaba”, figure la seule femme, celle qui a affranchit un esclave.

– La part de l’héritier qui est l’enfant encore dans le ventre de sa mère.

– L’affranchissement d’un esclave consiste à lui accorder sa liberté, chose qui figure parmi les meilleures adorations et un moyen de le délivrer du joug de l’esclavage.

L’affranchissement est effectif ou le devient de différentes manières :

• 1/ Par la parole (en prononçant son affranchissement de façon explicite).
• 2/ Par acquisition de l’esclave à condition que cela se fasse par l’un des membres de sa famille interdits au mariage.
• 3/ Par mutilation infligée par son maitre, en sectionnant l’un de ses membres ou en le brulant à un endroit du corps. Cette maltraitance de la part du maitre, rend l’esclave totalement libre et le délivrer du joug de l’esclavage.
• 4/ Par “As-Sirayah”, c’est-à-dire que lorsqu’un esclave appartient à plusieurs maitres et que l’un d’eux décide de l’affranchir en versant la part de sa valeur aux autres maitres pour le libérer, il a la possibilité de le faire pour le rendre totalement libre. Toutefois, l’esclave peut rester partiellement libre si la part des autres maitres n’est pas entièrement versée.
• 5/ Par “At-Tadbir”, c’est-à-dire l’esclave est désigné par le terme “Al-Moudabâr”. Cela consiste à ce que son affranchissement soit conditionné et devient effectif qu’après le décès de son propriétaire, si sa valeur ne dépasse pas le 1/3 du patrimoine.
• 6/ Par “Al-Kitaba”, c’est-à-dire l’établissement d’un contrat qui permettra à l’esclave d’acheter son affranchissement en échange d’une somme versée en deux échéances au minimum ou plus. L’affranchissement par le propriétaire est recommandé pour l’esclave qui est intègre dans la religion et capable de se prendre charge financièrement.

– Toute femme esclave (servante) qui accouche d’un enfant issu d’une union entre elle et son maître, celle-ci sera automatique libre après le décès de son propriétaire. Quant à l’enfant, il né libre aprés sa naissane.

Chapitre du mariage :
– L’exhortation au mariage, ses règles, etc…

Les conditions du mariage :
– Les piliers obligatoires du contrat de mariage
– Les conditions de validité du mariage :

Les femmes interdites au mariage
Deux catégories :
1/ Les femmes interdites au mariage à jamais :
– Les 7 femmes interdites au mariage à jamais à cause de la filiation
– Les 7 femmes interdites au mariage à jamais à cause de l’allaitement
– Les 4 femmes interdites au mariage à jamais à cause des alliances.

2/ Les femmes interdites au mariage temporairement ou pour une cause déterminée.

– Les conditions pour que l’allaitement rende interdit au mariage.

Les conditions supplémentaires dans le mariage :
– Les conditions acceptables permettant de contracter le contrat de mariage
– Les conditions illicites contraires à l’essence même du mariage et qui invalident le mariage
– Les conditions invalides qui n’invalident pas le mariage mais seulement la condition.

Sous chapitre :
Les vices et défauts cachés dans le mariage.

Chapitre de la dot :
– L’obligation de la dot
– La valeur de la dot, la manière de fixer la dote quand elle n’a pas été énoncée
– La dot et la compensation de divorce.

La cohabitation entre les époux (droits et devoirs de chacun)

– Devoirs de la femme envers son mari
– Devoirs de l’homme envers son épouse, notamment les dépenses qui incombent au mari
– L’équité dans les dépenses et les nuitées entre les épouses
– Comment faire en cas de conflit entre les époux.

Le Khoul’ (demande de séparation de l’épouse contre compensation)

– Les raisons et les conditions pour la validité du Khoul’
– La femme doit demander de Khoul’ que par crainte de tomber dans le péché et ne plus donner les droits à son mari
– Le délai de viduité que doit observer la femme libérée par le Khoul’ se réalise avec une seule menstrue.

Le divorce en Islam

– Le hadith forgé (inventé) concernant le divorce
– Le divorce interdit et innové
– Les formulations claires ou indirectes de divorce
– Le divorce effectif et celui en sursis
– La différence entre le mariage invalide et le mariage corrompu
– Les types de retour pendant la période de viduité
– L’annonce du mariage, du divorce et du retour.

“Al-îlaa” – “Ad-Dhihâr” – “Al-Li’ân” :

– Faire le serment de s’abstenir de son épouse “Al-îlaa”
C’est lorsque l’homme jure par Allahbde s’abstenir d’avoir des rapports conjugaux avec son épouse défitivement ou pour une période précise (qui dépasse les quatre mois).

– La parole de répudiation dite “Ad-Dhihâr”
C’est s’interdire tout rapport charnel avec son épouse en la comparant à une femme interdite au mariage.

– La malédiction mutuelle dite “Al-Li’ân”
Les témoignages des époux contre eux-mêmes, renforcés d’un serment associé à la malédiction d’Allah pour l’homme et au Courroux d’Allah pour la femme.

La période de viduité et l’observation d’absence de grossesse :

– La période de viduité de la femme qui a perdu son mari
– La période de viduité de la femme aprés le divorce
– La période de viduité de la femme enceinte
– Les règles relatives au deuil de l’épouse
– Les cas relatifs à l’observation d’absence de grossesse.

Les dépenses envers les épouses et les proches :

– Les dépenses obligatoires de l’homme pour sa femme et sa famille
– La sagesse dans l’obligation des dépenses de l’homme pour la femme
– Les dépenses pour les esclaves et les animaux
– La garde des enfants.

Les aliments licites et ilicites :

– Les végétaux, les céréales (grains) les fruits en dehors des substances nuisibles (poisons etc.)
– Toutes les boissons en dehors des boissons enivrantes
– Les animaux terrestres et aquatiques

Règles d’ordre générales :

1/ Tout aliment pur et non nuisible (qui ne représente pas de danger pour la santé) est autorisé
2/ Tout aliment impur ou répugnant, qui représente un danger pour la santé est interdit

L’égorgement “Adh-Dhakâh” de l’animal et la chasse :

– Les règles concernant la validité de “Adh-Dhakâh” :
• Le sacrificateur doit être un Mouslim ou une personne des gens du Livre, avec toute sa raison et d’un âge doué de discernement
• La condition pour manger une bête parmi les animaux terrestres dont la viande est licite, est d’écouler et verser son sang avec un outil tranchant, c’est-à-dire de pratiquer “Adh-Dhâbh” en coupant la gorge et l’œsophage, le mieux étant de couper la gorge et l’œsophage avec les deux jugulaires qui sont deux veines sur les deux côtés du cou pour mettre à mort l’animal. Et tout ceci doit être fait en mentionnant le nom d’Allah.

– La chasse du gibier : l’animal touché à l’un de ses membres suffit pour être licite. Cette façon de faire est également valable pour l’animal en fuite et qu’on ne maîtrise pas. Et ceci doit être fait en mentionnant le nom d’Allah (avant de tirer ou lancer la flèche) pour les deux façons.

– Le chien bien dressé peut chasser avec son maitre, et avant de l’envoyer il faut mentionner le nom d’Allah. La proie est licite lorsque le chien bien dressé est lâché pour aller la chercher car il ne la mange pas et la rapporte à son maitre. Contrairement au chien non dressé ou du chien qui est inconnu se trouvant en compagnie du chien bien dressé.

– Chasser avec un arc et des flèches, une arme à feu…, cela est autorisé, il faut mentionner le nom d’Allah avant de frapper la proie et celle-ci est licite.

Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a dit : « Certes, Allah a prescrit la bienfaisance en toute chose : lorsque vous tuez, faites-le avec bienfaisance et lorsque vous sacrifiez une bête, égorgez-la avec bienfaisance. Que l’un de vous aiguise sa lame et qu’il apaise l’animal. » Hadith rapporté par l’Imam Mouslim.

Les serments (Al Aymân) et les voeux pieux (An-Nudhoûr) :

Les serments (Al Aymân) :
Les serments désignent toute parole qui contient un renforcement et une insistance de celle-ci en évoquant quelque chose magnifiée comme le nom d’Allah, le Très-Haut, ou l’un de Ses attributs, ou en suspendant une parole à la mécréance, au divorce, à la répudiation [en n’approchant pas son épouse], à l’affranchissement d’un esclave ou à l’attachement d’un sacrifice, etc. Comme un homme qui dirait à son épouse : « Si tu rentres à la maison, tu es répudiée. »

Les voeux pieux ou non (An-Nudhoûr) :
– Le vœu ne doit pas être fait pour autre qu’Allah, car c’est un acte de polythéisme.
– Le vœu pieux : c’est le fait de faire le vœu d’une adoration pour Allah sans chose en retour.
– Le vœu conditionné : c’est le fait de faire un vœu en échange d’une chose que la personne espère.
– Le vœu absolu : la personne fait un vœu sans prononcer ce qu’il va faire.
– Le vœu dans une obéissance : cela consiste à faire un vœu dans l’obéissance d’Allah.
– Le vœu dans une désobéissance : il s’agit de la personne qui fait le vœu de faire une chose interdite par la législation comme une innovation.

– L’expiation de celui qui n’accomplit pas son vœu :
L’expiation en sera de faire le choix entre ces trois choses : libérer un esclave, nourrir dix pauvres, de ce dont vous nourrissez normalement vos familles, ou de les habiller. Si la personne n’a pas la capacité de faire ces trois choses alors il doit jeuner trois jours. Il n’est donc pas permis pour celui qui peut nourrir ou vertir dix pauvres de jeuner directement trois jours.

Les homicides sont de trois catégories :

– L’homicide volontaire
Cela implique l’application de la loi du talion sur le meurtrier ou le prix du sang (Ad-Diyât) ou le pardon sans contre-partie. Le prix du sang sera vérsé par le meurtirer ou redevable par la famille du coupable (Al ‘Âqilah) désignant tous les hommes qui partagent un lien du côté du père.

– L’homicide quasi-volontaire ou quasi-intentionnel
– L’homicide involontaire ou par erreur

Dans c’est deux cas, la personne est redevable d’une expiation, c’est-à-dire l’obligation de libérer un esclave, sauf si la personne n’a pas la possibilité de la faire, alors elle devra jeûner deux mois consécutifs (60 jours).

– La peine de la fornication (Zinâ) :

La fornication (ou l’adultaire) est le rapport sexuel vaginal d’un homme avec une femme sans qu’il y ait de relation conjugale ou l’accomplissement de la perversité avec une femme qui n’est pas l’épouse ni une servante que l’homme possède. L’homosexualité et la fornication constituent un rapport interdit dans la législation islamique.

– L’accusation mensongère (Al qadhf) :
C’est le fait d’accuser, sans aucune preuve, quelqu’un de chaste – homme ou femme – d’avoir commis la fornication ou l’adultaire.

– La peine pour accusation de fornication / adultaire
– Les jugements discrétionnaires (At-Ta’zîr)
– La peine pour vol

– La peine des bandits de grand chemin (Qutâ’ At-Turuq) :
Action par laquelle un ou plusieurs hommes armés se mettent en travers de la route des gens, afin de les effrayer, les tuer, les voler ou autres. Le gouverneur (ou son subordonné) est en droit de choisir le type de châtiment légiféré qu’il juge le plus approprié : la mort, la crucifixion, l’amputation des pieds et des mains et l’extradition.

– La peine contre les insurgés (Al-Boughât) :
Il s’agit de la rébellion d’un groupe d’individus contre le dirigeant. Cette transgression réside dans le soulèvement d’un groupe de mouslim suffisamment forts pour défier l’autorité du gouverneur (comme le refus de s’acquitter de l’aumône légale obligatoire ou autre) à cause d’une mauvaise interprétation de leur part, ou d’une idée erronée qu’ils considèrent comme un argument. L’objectif de cela étant de renverser le dirigeant ou de le destituer.

– Le statut de l’apostat :
L’apostasie est l’abandon de la religion musulmane pour s’orienter vers la mécréance, dont la cause est d’avoir mis en application un des annulatifs de l’islam : que ce soit par une croyance, une parole, une œuvre.

Parmi les annulatifs liés à la croyance croyance, il y a le fait de croire qu’Allah – le Très-Haut, a un associé, comme : la croyance en la Trinité ou la croyance que Jésus est le fils d’Allah. Parmi les annulatifs liés la parole, il y a le fait d’insulter Allah ou le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut). Parmi les annulatifs liés aux actes, il y a le fait de sacrifier pour un autre qu’Allah, de pratiquer la sorcellerie…

– La peine pour consommation d’alcool :
La consommation d’alcool est un des péchés majeurs et fait partie des formes de corruption. Il s’agit de toute personne qui boit des boissons enivrantes, en petite ou en grande quantité, quelque soit sa forme et peu importe que cette boisson soit produite à partir de raisin, de dattes, ou autre que cela, car cela provoque la corruption de la raison et affecte sa salubrité.

– Rendre justice et faire appliquer la loi (les jugements)
– Les accusations (Ad-Da’âwah) et les preuves (Al Bâyyinât)
– Les témoignages (As Shahâdât)